Tiburce palmier Premiers jours dehors
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Écouter Tiburce palmier vous emmènera sur des chemins obscurs, un peu comme si vous étiez perdus sur une route la nuit.
Tiburce Palmier éveillera en vous des sensations oubliées, des vagues de chaleur tandis que vous ne dormez toujours pas.
Mais pour l'instant vous êtes le long de cette route, on n'attend plus que vous pour commencer cette sombre cérémonie.
Nous vous souhaitons une agréable expérience. JM Charcot Earsheltering Team.
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Cover art : Hikuri
"Tiburce Palmier est l’une de ces personnes qui, sur la toile, oeuvre plus ou moins dans l’ombre ; on compte sa participation à diverses compilations d’éléctro. Il traîne parfois ses guêtres sur Cannibal Caniche, et y post parfois un morceau ravageur pour lequel il sera unanimement félicité. À juste titre d’ailleurs... Le monsieur a un style éléctro à lui, reconnaissable entre mille, et ça on va pas s’en plaindre, bien au contraire.
Alors par
où commencer ? "Premiers Jours Dehors" c’est le son habituel
du Tiburce Palmier au meilleur de sa forme : un son lourd et massif qui fera
vibrer vos côtes, des synthés à la fois aériens et
entêtants, parfois une guitare saturée ou une rythmique hip-hop
pour un break diabolique.
Et surtout un sentiment de désenchantement total, d’urgence obsédante,
de détresse phobique qui vous prend aux tripes.
Pour faire une comparaison un peu moins vaseuse que d’habitude (enfin j’essaie), Tiburce Palmier c’est un peu le H.P. Lovecraft de l’éléctro, on a un sentiment similaire en l’écoutant : quelque chose rôde et on n’arrive jamais trop à mettre le doigt dessus, jusqu’à passer de l’écoute lascive à une sorte de transe furieuse dont il est dangereux de s’arracher pour revenir à la réalité (le morceau « Sortie de Route » en est un bon exemple).
Là
normalement j’ai fait peur à tout le monde... mais rassurez-vous
au final ça n’est que de l’éléctro : avec le
morceau breakcore comme il faut (« Sombre et Humide »), et même
le morceau jungle comme il faut aussi, à savoir le morceau éponyme...
le tout, il est vrai, dans la veine décrite ci-dessus.
Cinq morceaux - comme d’habitude, trop peu - mais bien équilibrés
et formant un tout très homogène où chacun tire admirablement
bien son épingle, et après tout c’est très bien ainsi.
Si vous aimez l’éléctro et que les ambiances sombres voire morbides ne vous font pas peur, alors vous risquez de prendre une claque car cet album est tout simplement génial.
En quelques mots :
Ambiances sombres pour électronite aigüe "
Lamia